restauration de la chapelle ND de Liesse, Montvalezan



année(s) : 2024

cadreépure

coût travaux : 140 000 € HT

résumé :

HISTORIQUE

Il existe une première chapelle dans le hameau du Crey, attestée dès 1633, date de la visite pastorale de Monseigneur De CHEVRON-VILLETTE, qui cite la chapelle Sainte-Marie érigée au Crey, dépendant de l’église paroissiale. Elle apparaît également sur la Mappe Sarde de 1730, sous le numéro de parcelle 4047 (chapelle de la Visitation). Elle existait jusqu’en 1828.

Une nouvelle chapelle est construite à partir de 1741, sur le modèle de la chapelle saint Claude et sainte Apollonie de la Masure à Sainte-Foy-Tarentaise, suite à l’acte du fondation du 23 juillet 1741 de la chapelle sous le vocable de Notre Dame de Liesse, au lieu dénommé «Au Bech» (parcelle n°4618), à l’emplacement d’un oratoire érigé en 1736.
Le prix-fait du 13 août 1741 décrit avec précision les travaux commandés par les membres de la communauté du Crey (Jacque ARPIN, Barthelemy POSSOZ, Patrice GUEDE CHEVRONAY, et Joseph JOUX) aux maistres massons et charpentiers (Jean Pierre GOYET, Michel GAIDET, Amédé GUEDE CHEVRONAY, Louis BLANC).
Les contractants s’engagent à achever les travaux en deux ans, soit pour la saint Michel de l’année 1743 (29 septembre 1743).

La chapelle est restaurée en 1876.

 

DESCRIPTION

La chapelle Notre-Dame de Liesse est caractérisée par le passage voûté qui la traverse, comme à la chapelle du Miroir à Sainte-Foy-Tarentaise. Cette disposition, clairement explicitée dans le prix-fait de 1741, était destinée à obliger les usagers du chemin à passer devant l’entrée de la chapelle. Le tracé du grand chemin, longeant la façade NORD aurait été rétabli lors de la restauration de la chapelle en 1878. Un escalier en pierres dessert l’entrée de la tribune en façade EST depuis l’extrémité en cul de sac du passage voûté.

Le plan de la chapelle est à nef unique. La nef se compose de deux travées, précédant le chœur à chevet plat. Du NORD au SUD, la largeur des trois travées se rétrécie. La structure est supportée par des pilastres qui ressortent en façades.

Les ouvertures sont encadrés par des arêtes dressées à la griya (enduit à la teinte rosée, à base de gypse). Les façades reçoivent un enduit à base de chaux, plus ou moins dégradé et recouvert par un badigeon de teinte blanche.

 

PROPOSITION DE TRAVAUX

Le projet consiste à poursuivre la la réfection des enduits de façades, déjà initiée sur la façade OUEST et dans le passage voûté, avant l’application d’un badigeon. Les parties basses font l’objet d’une finition moins couvrante afin de rendre les maçonneries moins sensibles aux remontées capillaires (humidité). Préalablement des tirants sont mis en place sur la sacristie pour remédier aux désordres liés aux tassements différentiels.