restauration d’un chalet d’alpage, Mâcot-la-Plagne



année(s) : 2024-2025 (autorisation préfectorale et PC obtenus)

cadre : épure

surface : 185 m² (surface de plancher)

coût travaux : NC

résumé :

Le projet s’articule autour de la restauration totale du chalet et de la volonté de préserver intégralement les qualités architecturales et patrimoniales du chalet.

A l’extérieur, le projet ambitionne de préserver l’intégrité des façades du chalet, en évitant de leur conférer des attributs «modernes» qui pourraient brouiller la perception de son ancien usage agro-pastoral.

L’apport de lumière naturelle au cœur du chalet s’appuie sur :
– les ouvertures existantes des portes de grange, avec la mise en œuvre de baies vitrées dissimulées derrière les portes transformées en volets extérieurs,
– l’amélioration des 4 ouvertures disposées dans les madriers, en renforçant leur intégration visuelle,
– la création de châssis vitrés dissimulés derrière la mise à claire-voie des bardages en bois, implantées en pignons (une planche sur deux)

Les abords du chalet ne sont pas modifiés et sont entièrement préservés, sans ajout d’aménagements artificiels.

Programme des travaux :
A. Réfection de la couverture
B. Restauration des façades
C. Modification d’ouvertures
D. Mise en place d’un assainissement individuel

Le réfection de la couverture est indispensable pour pérenniser les travaux de restauration et les aménagements intérieurs.

Pour couvrir les toitures du bâti traditionnel, la lauze utilisée de manière ancestrale était issue d’une extraction locale. L’abondance du bois favorise également des couvertures en tuiles de bois (tavaillons). A l’avènement du métal, au début du XXe siècle, les toitures se couvrent de tôles planes jointes sur des tasseaux en bois («couverture à tasseau»), avant d’être remplacées par la tôle ondulée, qui sera détrônée au cours des années 1970/80 par le bac acier.

Le réfection de la couverture s’appuie sur la remise en place du matériau prédominant : la tôle ondulée.

Ce choix s’explique par la recherche d’un matériau simple, discrètement adouci par le dessin de ces fines ondes, beaucoup moins marqué que le bac acier (qui trahit une approche industrialisée trop forte : dessin des nervures, …).

Les pièces présentées sont tirées de la demande de permis de construire.